dimanche 19 juillet 2015

L'aventure c'est extra !

Je ne suis pas une fille de la nature et pourtant ce weekend m’a réconcilié avec le camping. 

Il faut dire que nous étions une belle bande et que les activités étaient assez variées pour plaire à tout le monde.

Samedi matin, les plus adroits sont allés jouer au golf, sur un parcours en neuf trous, une première pour la plupart. Ça leur a tellement plus qu’on va remettre ça prochainement et j’essayerai moi-même histoire de tester mon swing.

Le programme de l’après-midi nous laissaient plus sceptiques mais ce fut une agréable découverte. Nous avions rendez-vous au Ranch Robert où nous sommes partis pour une heure de balade à cheval. Au moment de nous présenter nos montures, on riait jaune |mais qu’est-ce qu’on fou là ?|. De sacrés bestiaux. C’était assez impressionnant au départ, surtout quand on se tient auprès d’eux, mais une fois en scelle,  l’appréhension laisse place au plaisir de guider son cheval. L’exercice n’est pas toujours facile, notamment quand certains n’ont pas trop envie d'avancer, préférant manger les feuillages plutôt que de suivre le groupe.  Il y a aussi ceux qui se permettent de légères accélérations comme ça sans même prévenir.  Et enfin, il y a la seul et l’unique bête qui ne décide d’en faire qu’à sa tête. Nous traversions tranquillement un  point d’eau quand soudainement  le canasson de Cla s’est dit : tiens et si je m’allongeais ici. C’est alors qu’on a vu Claudio, déjà peu rassuré en partant, s’étendre dans l’eau boueuse avec son compagnon de route, un peu pris de panique, tentant de le faire changer d’avis. Il fallait que ça tombe sur lui. Ce qui est sur c’est que nous allons rire de ce moment pendant encore longtemps ! Malgré tout, ce fut une jolie balade qui donne le goût de remonter en scelle, à l’occasion.



Une fois la promenade terminée, nous avons eu le droit à une activité inattendue : le braquage de voiture, les clés étant enfermées à l’intérieur. Fort heureusement, Benjamin notre sauveur du jour a réussi à ouvrir une porte à l’aide d’un cintre.  Il m’avait tout l’air d’avoir de l’expérience dans ce domaine le nordiste !

Après cette frayeur, on a pu reprendre la route direction l’épicerie avant de nous rendre au camping dans la région de la rivière rouge à la frontière entre les Laurentides |encore au Québec| et l’Outaouais |marquant le début de l’Ontario|.  Pourquoi cet endroit ? Car le lendemain sur cette même rivière nous faisions une descente de rafting en eau vive. En attendant, il faut monter le campement. Vous remarquerez une tente familiale cinq étoiles. Elle comprend toutes les commodités dont vous aurez besoin. Autant dire que notre ami Julien a fait des jaloux avec sa résidence particulière. Bien installés, les garçons partent un feu de camp et le barbecue. On s’offre alors un petit festin accompagné de notre vin préféré. En dessert, marshmallows et petits écoliers pour faire des semblants de smores, cette gourmandise typiquement américaine, un clin d’œil pour Angela en ce July 4th. Et pour faire face à la horde de moustiques qui nous entourait nous étions parés. Bilan : pas tant de piqures que ça. Une belle victoire de la citronnelle. La soirée bat son plein et le camping est animé, il y a de l’ambiance autour de nous dont des gens bien plus habitués que nous au dodo dans la nature si en croit leurs équipements de compet’.





La nuit ne fut « pas pire ». Faut dire qu’à quatre on s’est tenus chaud |n’y voyez là aucun sous-entendu|. À la fraîche, on s’en va au pavillon principal pour prendre le petit déjeuner et les gars repèrent le terrain de beach volley. Comme ils le disent si bien : ils sont « chauds du volley ». Les équipes s’affrontent en fin de matinée mais il est déjà l’heure du lunch et il va nous falloir des forces avec ce qui nous attend. 


Une fois restaurés, on patiente en attendant le go pour aller mettre nos tenues de combats : gilet de sauvetage, casque et pagaie.  Après un court briefing fait sur le ton de l’humour qui ne nous rassure pas forcément, on embarque en bus scolaire jaune afin de nous rendre jusqu’au point de mise à l’eau. Une fois arrivés, on demande aux plus courageux d’embarquer en avant car il faut être prêt à affronter les rapides et à pagayer de manière synchronisée. Eti monte à l’avant tandis que je me tasse discrètement à l’arrière. Étant un nombre impair, la dernière personne se trouvait en tête de gondole, sans rame, prête à recevoir les vagues en pleine face. On a nommé cet emplacement celui de la sirène même si son rôle était loin d’être glamour. D’ailleurs nos sirènes ont été exclusivement masculines.  Une fois partis, le guide nous apprend comment communiquer à bord ainsi  que les règles de base en cas de pépin comme par exemple comment remonter à bord en cas de chute. On se met d’ailleurs directement dans le bain avec une petite pratique histoire de faire chauffer les bras et les abdos. Plus facile à dire qu’à faire je vous le garantis !


On commence avec les rapides familiaux. Une belle mise en jambe pour nos meneurs en avant mais toutefois peu de sensations à l’arrière. Ce n’était qu’un avant goût. On arrive alors dans le premier gros rapide et là ça ne loupe pas tous à l’eau |ou presque|.  Et là on pense au gentil monsieur qui durant la préparation nous disait : sous l’eau profitez de ces quatre secondes de détente sans stress. Quatre secondes vous êtes sûr ? Parce qu’elles en paraissent bien plus. Et puis on se tombe tous les uns sur les autres qui plus est avec les pagaies car la règle d’or en rafting est de ne jamais s’en séparer. À la vie à la mort. Bref, on refait surface, perdus, on a bu la tasse, on a perdu une chaussure, on recherche le bateau, c’est le chaos. Mais on est braves et un peu fous aussi alors le guide nous propose d’aller rejouer un peu dans le courant histoire d’avoir encore du fun. On prend ensuite une petite pause quand même. On échange nos places et je m’approche doucement mais surement de l’avant.  On est fin prêts à repartir affronter tels des guerriers les prochains rapides pour arriver au final tant redouté alias la machine à laver. Sans mauvais jeu de mot ça va brasser ! En plus depuis le début, notre raft ouvre le cortège. C’est parti on se lance et malgré quelques frayeurs on en sortira indemnes. Maintenant à nous d’admirer les gadins des autres et de secourir ceux coincés dans le courant. On repêchera deux naufragés qui finiront la descente avec nous. En bout de course, nous arrivons sur une plage qui marque la fin de notre périple. Et comme nous étions en avance, notre guide a retourné le bateau pour qu’on s’occupe à glisser dessus en attendant les autres. À cet endroit, nous faisons l’expérience des mouches à chevreuil qui mordent à sang. Elles sont coriaces alors on ne traîne pas pour se rendre au bus. Le trajet du retour durera 45 minutes et c’est une excursion à lui –même. Imaginez des bus scolaires dépourvus d’amortisseur ni même de ceintures, sillonnant des chemins pleins de trous. Malade en transport s’abstenir. Nos fesses ont décollé du siège plus d’une fois. Autant vous dire que ça vaut les attractions de la Ronde.




De retour aux voitures on s’empiffra de tout ce qu’il nous restait. Pas de doute l’eau ça creuse. On patientera le temps de visionner le film de notre descente que l’on a acheté en souvenir et puis on reprend la route. C’est finalement sur une aire d’autoroute déserte de Mirabel, assis sur le parking, que nous finirons ce superbe weekend pas mal fatigués mais de bons souvenirs à se remémorer. Chapeau à l’organisateur !



Très vite, je vous reviens avec un article sur nos vacances qui sont déjà derrière nous. 
Cuba Libre !


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