mercredi 28 janvier 2015

C'est une maison bleue, adossée à la colline

À croire que Maxime Le Forestier avait écrit cette chanson pour cet endroit...


Croyez-le ou non, on a bien failli manquer de découvrir cette magnifique cabane. Finalement, c'est encore une agréable surprise dans la catégorie "Chalet dans les Laurentides". Nous sommes cette fois-ci allés dans un coin différent, plus à l'ouest, à Brownsburg-Chatham.  Cette bourgade est perdue au milieu de la forêt. Lorsque nous sommes arrivés en soirée, il neigeait à gros flocons et nous avons dû emprunter des chemins sinueux entre des maisons toutes plus belles les unes que les autres. En route, le dépaysement avait déjà commencé.




Brandee, la propriétaire nous a ouvert les portes de sa maison de bois sur trois niveaux |façon de parler car on ne l'a jamais rencontré ; elle nous a laissé les clefs, nous avons fait de même|. La demeure est habitée à l'année par deux locataires : Trucker et Relish, deux chats très indépendants. Tellement que nous avons à peine aperçu le second qui s'est caché durant tout le séjour. Trucker, quant à lui, est venu sans crainte ronronner dans nos pieds.



Côté équipement, la barre est haute. À l'étage, une chambre de maître équipée d'un lit king, d'un bain à remous et d'un WC supersonique. Je m'explique. Vous connaissez les toilettes japonaises ? Posez votre popotin, faites vos affaires et bénéficiez d'une panoplie de services incluant, jets, "vortex" |pour les plus téméraires|, massages et séchage. Mieux que chez le coiffeur et sans avoir à laisser de pourboire. Fou-rires garantis ! Et attendez, vous n'avez encore rien vu. La cuisine était immense et toute équipée. De quoi concocter de bonnes choses. Et le moins qu'on puisse dire c'est que l'on ne s'est pas privés. Pizza maison, bolognese, tiramisu au pain d'épices et agrumes, gâteau aux pommes, brietiflette |la classique tartiflette au brie, un incontournable de l'hiver 2015|, et évidemment des pancakes à profusion pour le brunch. Sans mentionner que nous avons terminé ce séjour à la poutine Le Pignon vert à Lachute sur le chemin du retour. La meilleure, la plus grosse et la moins chère poutine du village ! Enfin bref, je m'égare dans mes souvenirs gustatifs |vous me connaissez...|.




Revenons à nos moutons. Le séjour est une vaste pièce à vivre éclairée par de grandes baies vitrées donnant sur la nature et au loin les chalets voisins. Le tout forme un tableau blanc plutôt agréable à admirer. Sous une couverture toute douce avec un peu de jazz et un verre de vin, on arrive au summum de la détente. Évidemment, on y retrouve une belle cheminée |j'avais oublié le feu de bois et ses crépitements|, un spacieux canapé, un rocking chair pour le côté cosy et la cerise sur le sunday un vidéo projecteur 3D de 100 pouces équipé d'un système de son à en faire trembler les planchers |littéralement|. Avatar et Gravity ont de l'allure avec un tel équipement. Et dire que les gars n'avaient pas emmené la playstation |aïe aïe aïe|. Pas grave, on a comblé cette absence avec un karaoké ou encore en jouant à Just Dance. Pas de doute on s'est donnés. À bas les tabous, on se déhanche et on se trémousse. David Guetta alias "Fuetta" n'a qu'à bien se tenir. Je vous garantis que nos zygomatiques ont eux aussi bien travaillé.



Et le meilleur reste à venir. Dire qu'au sous-sol il y aura bientôt un sauna. Pas plus mal qu'il ne soit pas encore en état de marche, cela nous a permis de profiter des activités extérieures. Bon concrètement il n'y a rien aux alentours, juste de quoi faire de belles promenades. Mais avec cette abondance de neige, nos âmes d'enfants n'ont pas manqué d'imagination pour nous distraire. Depuis des semaines les filles et moi voulons faire un bonhomme de neige géant, et figurez-vous que nous n'y sommes jamais parvenues. Un comble au Québec ! Il fait trop froid, la neige ne s'y prête pas. Alors pour Olaf on repassera. Par contre pour les glissades, je pense qu'on peut tous s'inscrire aux JO d'hiver 2018 pour représenter le Canada en luge. Tout démarra avec une planche en mousse rangée à l'arrière de la maison. Je ne pensais pas qu'elle allait déclencher un tel engouement. Et pourtant, plus rien ne nous arrête : seuls ou à plusieurs, assis ou couchés, avec ou sans les dents |non je plaisante mais parfois on n'est pas passés loin|. On glisse partout : sur les routes, dans les bois et même entre les arbres. À tel point que la cours en dévers du chalet s'est transformée en piste tracée et damée. Les gadins ont certes été nombreux mais c'est le métier qui rentre.




Et puis, à quelques centaines de mètres de notre chez nous trônait le Lac Crooks, gelé et recouvert d'un épais manteau de neige. J'ai toujours rêvé de traversé un lac glacé, c'était vraiment amusant. Nous étions comme seuls au monde ou peut-être juste observés de loin par la population résidant dans les chalets alentours qui devaient probablement se dire qu'on en tenait une couche, et alors ! Le ciel était bleu azur, la neige intacte et scintillante. Malgré le froid, les joues qui brûlent et le nez qui coule, on a eu du fun en ostie ! Que demander de plus : sauter comme des fous comme si nous étions dans du coton, s'affaler et faire l'ange dans la poudreuse, faire les première traces de pas et écrire dans la neige à la manière d'un SOS sur une île déserte...  La liberté quoi ! Une vidéo de tous nos exploits suivra sous peu, vous avez hâte ? Moi aussi !







Voilà qui résume pas mal ce super weekend. On est chanceux de pouvoir s'échapper de la ville et de son quotidien si facilement et avec des personnes avec qui on s'entend aussi bien. Les québécois m'impressionnent vraiment dans la confiance qu'ils accordent à leurs locataires temporaires. Ici, on se méfie moins, l'échange se fait en toute confiance et c'est probablement ce qui rend les choses bien moins compliquées au quotidien.


Le premier mois de 2015 est quasi bouclé... On se reparle en février !



vendredi 16 janvier 2015

Plaisirs d'hiver

Ce mois de janvier, c'est sur la glace que ça se passe !

Pas difficile car le givre est partout. Dans les rues, sur nos escaliers, à l'intérieur des fenêtres de notre appartement et même dans nos narines... La totale quoi !

En 2015, je participe à un défi photo : Clic4saisons, un projet photographique hebdomadaire. Le défi de produire une photo par semaine sous un thème imposé. Une belle initiative pour tous ceux qui aiment la photographie et qui souhaitent s'impliquer dans un projet collectif ultra créatif. Parfait pour moi, photographe amateur qui n'ose que trop peu utiliser le mode manuel sur mon Kodak ! Du coup, je suis sortie immortaliser l'hiver montréalais, bravant le froid et le nez qui coule. Et voici ma photo de la semaine sur le thème des plaisirs d'hiver :


|Je ferme cette parenthèse.| L'hiver est agréable pour nous français. Nous en sommes déjà à notre quatrième mais j'apprécie toujours la ville sous son blanc manteau malgré les températures parfois extrêmes. Ce que je préfère c'est marcher dehors après une tempête, le soir, lorsque la ville est calme et que je n'entends que mes chaussures qui font crounch crounch à chaque pas. Mais ce que j'adore par dessus tout c'est la facilité avec laquelle on retombe en enfance au moindre flocon. La neige et la glace sont merveilles à mes yeux. Un peu moins quand la ville s'est transformée en palais de glace durant les fêtes à cause d'une tempête de verglas, mais encore là, il s'agissait d'une première pour nous donc on a trippé.



Forcément, le patin est une discipline relativement nouvelle pour nous et fait partie de nos activités de la saison. Mention toute particulière pour mon joueur de hockey en herbe, celui qui s'amuse comme un fou sur la glace avec ses copains et qui attendait les grosses gelées avec impatience pour se remettre en piste. Quant à moi, ce n'est toujours pas mon domaine de prédilection, j'ai trop peur de perdre mes dents ! Une chute est vite arrivée.




Ce qui est fou ici c'est qu'il y a des patinoires partout, parfois même improvisées dans un petit parc, au coin d'une rue. Les gamins du quartier en profitent bien, il y a toujours du monde. Les amoureux aussi d'ailleurs. Le concept est super chouette et l'ambiance y est familiale et conviviale.



Visez un peu ça. Comment ne pas tomber en amour avec cette ville ? C'est tellement charmant. Et on va avoir le temps d'en profiter jusqu'en mars |non pas jusqu'en avril s'il vous plait Seigneur|.





Alors, qui est game de venir nous rendre visite le mois prochain ?


mardi 6 janvier 2015

Des étincelles dans les yeux

On les prépare pendant des semaines et pouf comme par magie elle sont déjà finies...

Ahhh les Fêtes, c'était beau c'était chouette ! Décembre est le mois que je préfère. Les préparatifs de Noël tiennent mon esprit occupé et m'apaisent. J'espère ne jamais perdre ce côté enfantin qui m'habite en cette période. D'ailleurs c'est vrai, je devrais me sentir comme cela toute l'année car la vie est belle, nous ne manquons de rien, si ce n'est d'un soupçon de féerie comme celle-ci pour oublier les traquas du quotidien. Cette année, un seul bémol, la distance, pour le reste c'était parfait !


Outre la nostalgie de chez nous, on a fait notre premier Noël à la maison et ça n'a pas de prix |ça y est on est des grands|. Nous avons préparé une belle veillée avec un copieux menu reflétant les traditions et les recettes familiales de chacun. Entre autres, du foie gras maison au rhum |on a eu la main leste, ça décoiffait|, des gambas |façon Marie, la maman de Pascale|, ou encore des litchis sans lesquels Etienne ne pouvait pas finir son repas. Cette dégustation en six services a finalement ouvert le bal des excès du temps des fêtes. Toujours en bonne compagnie, nous avons passé une bonne partie de nos congés aux fourneaux |atelier sushis, galette des rois|, ou autour d'une table de restaurant. Je me suis même fait suer à faire ma propre bûche dont je ne suis pas peu fière. Par chance, le pèse-personne est indulgent ou alors il a juste pitié de nous...





J'ai adoré le marathon pré-Fêtes tout autant que les surprises de Noël, que j'ai eu du mal à garder secrètes jusqu'au bout : "Je sens que tu veux savoir ce que je t'ai offert." - "Il est gros comment mon cadeau ?" - "J'en aurais un ou deux ?"... J'ai tellement été gâtée que je ne les compte même plus. Etienne lui a eu des cadeaux un peu plus surprenant dont un cours de pilotage d'avion, rien que ça. Bref, que ce soit de ma moitié, ma famille ou mes amis, vous avez fait de sacrés bons Père Noyel ! Faut dire que mon anniversaire est le 26. Reste que je ne m'attendais pas à tant d'attentions. Coup de cœur incontesté pour ma chemise de bûcheron choisie avec amour et une touche d'humour |le motif carreauté est devenu un incontournable dans notre couple, d'ailleurs ici, même les oursons s'y mettent|.




Tiens, parlons-en de mes 27 balais. Il a fallu attendre toutes ces années pour que je le fête hors du cocon familial. Non pas que je n'apprécie plus de célébrer tranquillement avec mes proches autour d'une bûche de maman, mais il faut avouer qu'avec des amis dans un bar ça a aussi de l'allure. Une journée d'anniversaire parfaite qui commença avec un cadeau dans mon lit, un brunch dans l'un de mes endroits favoris, du shopping et une soirée entre potes. Je me sens chanceuse !


Et puis arrive déjà le réveillon. Les bouteilles sont ouvertes, les accessoires de photobooth sont prêts. 2015 on t'attend, même pas peur. Entourés d'une belle brochette de déjantés et d'un autre succulent repas |oh tient de la bouffe pour changer|, nous avons fait swinguer les moustaches ! Merci Max et Laeti pour votre accueil. Promis la prochaine fois on dira à Cla de faire gaffe avant de lancer la chenille !



Ça y est la page est tournée. Merci de nous lire et de nous encourager dans ce petit bout de vie.
Que 2015 rime avec amour, santé, réussite et éclats de rire !