mardi 9 décembre 2014

Bonne fête à toi

28 ans et toutes ses dents, rien que ça !

Le 06 décembre en Lorraine nous célébrons la Saint Nicolas, mais pas que. C'est avant tout l'anniversaire d'Etienne, précisément le 12ème que je passe à ses côtés. Autant vous dire que les idées cadeaux ne sont pas toujours au rendez-vous ! Et avec Noël qui approche, il faut doublement faire travailler ses méninges... Bref, bien plus important, il s'est offert le luxe d'être entouré d'amis, le temps d'un weekend au chalet. L'occasion aussi de célébrer les 28 piges de son premier pote, son compagnon à la maternité. Pour l’anecdote, l'un est né le 02, l'autre le 06. Leurs mamans ont partagé une chambre et sont devenues amies. Et ainsi commença l'histoire de Tony et Eti.


Question organisation on commence à être rodés. Les escapades hivernales n'ont plus aucun secret pour nous. On y prend vite goût d'ailleurs. C'est vrai que la recette est bonne : une bande de potes, de la bonne cuisine, du vin qui coule à flot, une playlist très éclectique et un soupçon de folie ! Et accessoirement un chalet en bois pour le cachet et une Playstation pour ces messieurs |une exception pour cette fois seulement|.



Vous voyez ce joli chemin enneigé ? Et bien en arrivant chargés comme des mules dans notre Dodge sept places, nous avons failli rester plantés au beau milieu. Il faisait noir et nous cherchions, je cite la propriétaire : "un chalet suisse au toit rouge". Manque de bol avec cette neige et la pénombre il était difficile de distinguer une quelconque couleur.


Finalement, nous le repérons et voilà à quoi il ressemble. Pas pire hein ? À vrai dire, il est moins grandiose que le précédent à l'exception de la suite parentale qui est en fait une immense mezzanine au milieu de laquelle trône un lit king size. On aurait largement pu y dormir tous ensemble, mais je pense que nous n'avions pas assez bu pour atteindre cette proximité |hum hum|. De toute manière, l'isolation était tellement mauvaise que c'est un peu comme si nous étions tous dans une même pièce.



Notre programme est simple et convivial. Une soirée savoyarde, des piles de pancakes et de la cuisine italienne |on ne change pas les bonnes habitudes|. Entre la tonne de vaisselle à faire et la préparation des spécialités de nos trois ragazzi, on a tout de même trouvé le temps d'aller prendre une marche aux alentours. Les belles maisons ne manquent pas, toutes plus charmantes les unes que les autres. La magie opère même si le soleil n'est pas au beau fixe. Ça n'empêche rien, on se canarde de boules de neige comme des gamins et on tente même de faire un bonhomme avec de la neige glacée, sans réel succès. Malheureusement en cette période de l'année la nuit pointe rapidement le bout de son nez et on a encore bin du pain sur la planche. Le froid ça creuse et y'en a qui ont des bougies à souffler !







En résumé, on ne pouvait pas rêver mieux pour son anniversaire |le mien arrive bientôt je dis ça je dis rien|. Ce joli mois de décembre a vraiment bien débuté. À présent je vous quitte avec plein d'amour, de lumière et de chaleur à l'approche de la première vraie tempête de la saison |je ne vous raconte pas comme ça tombe dehors|. Encore une fois Happy Birzzzday to you !


Prochain rendez-vous, les Fêtes de fin d'année. On a hâte J- 15 !


mardi 18 novembre 2014

Ma cabane au Canada

La clé d'un weekend réussi ? 

Il ne suffit pas seulement de le prévoir, il faut aussi improviser ! La preuve en est...


Décider de partir en weekend le jeudi soir, réserver un chalet le vendredi matin... Avec de tels délais, nous n'étions pas exigeants quant au standing de notre résidence secondaire. Mais la chance nous sourit toujours et les recherches de nos amis ont porté leurs fruits. Résultat, vous auriez dû voir la magie dans nos yeux à la découverte de notre magnifique cabane. Nous sommes arrivés à la nuit tombée, accueillis par quelques flocons. L'ambiance est digne d'un conte de Noël. L'odeur du bois, l'immense lustre, le foyer... Tout était parfait. 





Il ne manque plus qu'un bon souper, du vin et de la bière pour se sentir comme chez nous. Et qui dit atmosphère montagnarde dit évidemment tartiflette. Ce sera une version re-visitée façon québécoise avec du bacon et du brie. Double ration pour tout le monde !



Finalement, la fatigue de la semaine se fait ressentir et c'est devant le feu, paisiblement, que nous nous endormirons un à un. Difficile de décrire ce moment où l'on oublie tout, où l'on se laisse porter par la magie de l'instant, et ce doux sentiment de sérénité lorsqu'on s'abandonne aux bras de morphée. Une petite anecdote retranscrite à travers ce cliché volé.


|Long soupir...| Il en faut peu pour se laisser vivre et redécouvrir de petites choses si simples qui procurent tellement de bien-être. Par exemple, se réveiller tôt alors que tout le monde sommeille encore, admirer les premiers rayons de soleil ou profiter du calme et d'une vue imprenable sur le lac.



Alors, vous imaginez bien que la tentation de ne pas mettre le nez dehors et de flâner au chaud était forte. Seulement, nous étions à court de fromage et de vin blanc, sans quoi la seconde tartiflette n'aurait pas été possible |oui oui deux soirs = deux tartiflettes ; et mieux encore, deux matins = deux brunch copieux|. L'occasion de découvrir les alentours et d'immortaliser les paysages avant qu'ils ne deviennent glacés. D'ailleurs, nous avons appris que durant l'hiver, le lac se transformait en une patinoire géante et gracieusement entretenue. Il va falloir revenir !




De retour au bercail, nous étions d'humeur festive, et la soirée fut particulièrement joyeuse |passons outre les détails de la chenille ou du jeu de l'ardéchois... je vous laisse imaginer l'ambiance|.

Et le dimanche matin au réveil, un avant goût de l'hiver nous attendait. La première neige a pointé le bout de son nez et l'endroit est idéal pour apprécier ce manteau blanc. Le plus courageux d'entre-nous s'adonne même à jouer sur la terrasse, au risque de pogner une grippe.



En résumé, un concentré de  bonheur pour un dépaysement total, pourtant pas si long. Il suffisait juste d'un break avec la routine citadine, dans un adorable endroit et essentiellement en bonne compagnie.

On prend les mêmes et on recommence ?


jeudi 16 octobre 2014

Fall colors

Peut-être l'une des plus belles saisons au Québec...

Montréal a su nous réconcilier avec l'automne que l'on connaissait souvent pluvieux et humide en Lorraine. Ici on vit bel et bien l'été indien. Et même si les températures sont parfois fraîches, on apprécie les couleurs et les odeurs offertes par ces feuilles mortes qui tapissent la ville. 




Profitons de ce fabuleux spectacle avant que le froid ne dépouille tous nos arbres de leur feuillage, recouvrant ainsi nos cours et jardins. 

Une balade sur le Mont Royal suffit à nous transporter en enfance : entendre craquer les branches sous nos chaussures, faire voler les feuilles mortes. Ça me rappelle les plongeons que l'on faisait dans les tas de feuilles sous le préau de l'école, au risque de se faire gronder. 

Et qui dit octobre dit Halloween ! L'esprit de cette fête nord-américaine se fait aussi ressentir avec toutes ces citrouilles qui composent les devantures des magasins. Ce qui nous permet de jouer aux grands enfants et de partir à la recherche de costumes par la même occasion.

Trêve de bavardage, je vous laisse en compagnie d'un agréable aperçu de notre décor automnal. Appréciez-le, il est éphémère...












Au prochain article, les citrouilles auront elles aussi changé de tête !


samedi 13 septembre 2014

Le Québec vu d'en haut

Et si on s'envoyer en l'air ?

Noël passé, je recevais un cadeau des plus inattendus : un vol en montgolfière. Une surprise insoupçonnée bien que tant attendue depuis mon plus jeune âge. Petite, si vous me demandiez quel était mon rêve, je répondais sans aucune hésitation : grimper dans un dirigeable. À notre rencontre, il y a maintenant plus de onze ans, j'ai fait part à Etienne de ma rêverie de gamine. Et puis les années sont passées et cette envie de prendre mon envol ne s'est jamais éteinte malgré les expériences toutes aussi vertigineuses que nous avons pu vivre. 


Le ciel, les nuages, c'est magique. Dans mon imaginaire c'est Peter Pan, mon Disney préféré, mais c'est encore l'histoire de Carl et Ellie, les personnages de Là Haut, ce dessin animé qui nous a beaucoup touché lui et moi et auquel on s'identifie énormément. L'histoire d'un voyage tardif pour les Chutes du Paradis qui en réalité se matérialise pour nous par nos projets de vie et de voyage comme celui que nous réalisons actuellement. Finalement, pour ceux qui connaissent mes références, le message que j'en retiens est de savoir rêver mais aussi accomplir ses rêves les plus fous, quels que soient nos âges ou notre situation.

Et le 24 décembre dernier, un peu avant les douze coups de minuit, telle une enfant je déballais cet imposant carton duquel se sont envolés des ballons emportant avec eux une nacelle faite d'un gobelet rouge en plastique. Le fameux présent. Comme quoi il n'est jamais trop tard pour réaliser ses souhaits. Il suffit d'avoir une fée près de soi pour les exhausser

Presque 9 mois plus tard, le grand jour est arrivé. C'est un garçon ! Un beau ballon bien portant qui se tient déjà parfaitement debout. Ses parents sont comblés, il nous emmène au septième ciel |ou en réalité jusqu'à environ mille mètres d'altitude, pour une durée de 1 heure 10 et un parcours de 17 kms|.


Plus sérieusement, je me posais tellement de questions avant de faire cette envolée. Je ne m'étais jamais imaginée les détails techniques et enfin nous y voilà. L'organisation est sans faille |du moins si vous lisez ce billet c'est qu'effectivement il n'y a pas eu de brèche et il faut dire que nos pilotes n'en étaient pas à leurs premières heures dans les airs|.

Nous avons choisi de voler durant le coucher du soleil. Les conditions météorologiques devaient être parfaites. Notre premier rendez-vous avait d'ailleurs été annulé car le vent s'était levé durant la journée. Rien n'est anodin. Il leur faut tout d'abord trouver un terrain propice au décollage. Ce sera un champ à l'arrière d'une ferme. On respire la nature ! Après les avoir vu jeter des brins d'herbe en l'air pour vérifier la direction du vent, ils semblent décidés de la position dans laquelle ils allaient mettre le ballon. Ils sortent alors tout l'attirail, couchent la nacelle, y attachent l'enveloppe et commencent à gonfler avec de gros ventilateurs jusqu'à ce la montgolfière se lève.

Ça prend forme, la pression monte. Les passagers sont maintenant appelés à monter à bord. Nous sommes 9 personnes + 2 pilotes. Chacun grimpe dans son petit compartiment et ni une ni deux nous quittons la terre ferme. Nous prenons rapidement de la hauteur mais l'ascension est tellement calme que ce n'est pas effrayant pantoute. Quoi que le brûleur fait un bruit sourd et propulse une impressionnante flamme qui nous réchauffe pas mal. On se serait bien passés de ce surplus de chaleur car la température est quasiment la même qu'au sol, c'est-à-dire estivale.






Nous flottons ainsi au dessus du Québec. On surplombe plus exactement la Montérégie |au sud de Montréal| jusqu'à voir le lac Champlain situé dans le Vermont aux États-Unis. Le paysage rural est simplement sublime. Une apaisante aventure bien méritée après une journée de travail. Petit à petit, le soleil perd de sa hauteur et nous aussi. Le voyage touche à sa fin avec un atterrissage tout en douceur.




Étant donné que notre parcours imprévisible est guidé par le flux des vents, nos pilotes ont trouvé un terrain accessible entre des champs de maïs pour poser leur gros panier en osier. L'équipe de poursuite qui nous suivait au sol depuis notre départ a dû aller frapper à la porte d'un particulier pour obtenir l'autorisation de venir nous récupérer sur leurs terres. Finalement, la nuit est tombée mais il faut encore ranger le ballon, éclairés par une magnifique pleine lune. Récompense pour tout le monde, on trinque autour d'un verre de mousseux, tout en remerciant le ciel d'avoir été clément, un rituel paraîtrait-il.


Merci mille fois de m'avoir offert cette virée à tes côtés.



Voilà le rendu pour de vrai :


On a osé la Magie de l'air ! Et vous ?