mardi 23 juin 2015

Niagara Falls

3 ans plus tard, les chutes sont toujours aussi fabuleuses !

Depuis fin mai, les visites s’enchaînent : famille, amis, c'est le mois de la conquête du Canada pour nos proches. À chacun sa liste d'incontournables. Vous comprendrez vite où nos copains ont souhaité passer le weekend. 

Niagara Falls me surprendra toujours. C'est un lieu très contrasté, haut en couleur. Si on enlève les touristes, je ne suis pas certaine qu’il reste beaucoup de monde dans cette ville. Au risque de me répéter, je n'ai de nouveau pas été séduite par le côté « Disneyland » qui s’est construit autour de ce site. Vous allez me dire que c’est logique car il faut que les visiteurs se divertissent : casinos, maisons hantées, fast food et boutiques de souvenirs. Je m'attendais à des activités plus culturelles. Idéalement, j’aurais souhaité découvrir un parc naturel et non un parc d’attraction. Ceci étant dit cela n’enlève rien à la beauté des chutes. Je les trouve toujours aussi impressionnantes. Et maintenant que je peux les comparer aux chutes de Montmorency, j’estime qu’il n’y a pas photo, même si celles de Québec ont leur propre charme.




Pour nos amis, il s’agissait d’une première. Alors pour une découverte intégrale, évidemment nous avons fait la petite croisière en bateau. Pour le voyage, on nous fournit une cape de pluie qui s'apparente à un sac poubelle rose à capuche. Mais qu'est ce qu'elle fait donc à s’emballer le visage comme Madame Sarfati dans son foulard ? Bin je peux vous dire qu’au pied des chutes ça brasse pas mal. Le bateau tangue, le vent s’engouffre dans nos k-way en plastique, l’eau vient te fouetter les joues… Mieux vaut être couvert. De quoi se taper une grosse barre de rire en tout cas ! Heureusement que personne n’a le mal de mer parce qu’avec toute la malbouffe que nous avions ingurgitée dès le petit matin, ça aurait pu être un tout autre souvenir.


 

De retour sur la terre ferme, nous continuons notre promenade le long des chutes. L’ambiance est relax, il fait beau, on prend le temps de vivre. Après tout c’est comme une petite journée de vacances pour nous aussi. Il y a des marchands de glaces, les enfants jouent avec des pistolets à bulles. Une belle balade offrant une vue à couper le souffle. En prime, la brume humide qui se dégage de cet intense torrent formait un gigantesque et permanent arc-en-ciel. C’est assez rare d’en voir un durer si longtemps alors on en profite. Et puis tout au bout, nous arrivons à la source des chutes, là où l’eau bleue et limpide se transforme en un effrayant brouhaha. Dire que certains cascadeurs ont tenté de survivre à cette force de la nature en se laissant tomber de là haut dans des tonneaux en bois. Je vous assure que seule la vue du courant me fichait la frousse.




Et puis comme nous sommes les rois des bons plans lorsqu’il s’agit de passer à table, nous avons passé une soirée typiquement « ricaine ». Etienne avait remarqué des pancartes indiquant qu’une ribfest avait lieu le soir même. Quoi ? Vous avez dit des ribs ? C’est tout excités et prêts à manger avec nos doigts que l’on s’est retrouvés dans un festival typique où viande, maïs et rondelles d’oignon règnent sur les tables. Ici tout est démesuré. Diverses équipes sont présentes, chacune ayant son stand de côtes levées, mettant en avant son parcours, ses récompenses et même ses trophées. On choisit au pif, de toute manière ils les préparent tous de la même façon c'est à dire sur un énorme barbecue, recouvertes de sauce sucrée salée. Le rêve américain s'offre à nous ! Sur la scène, ça joue de la variété américaine et même de la country. On sent vraiment que la frontière est à deux pas.




On passera la nuit dans un motel, là où on avait trouvé des disponibilités la veille. À ce prix là on ne s’attendait pas à du grand luxe, toutefois un cran de confort haut dessus aurait été apprécié. Pour ceux qui se souviennent de l’anecdote de notre hôtel à Chicago, celui-ci était haut de gamme à côté, ça situe un peu le niveau. Pas de doute, on s’en souviendra.

Le lendemain arrive trop vite, la nuit fut courte et non des plus agréables. Le temps est lourd et orageux alors on s’active pour se rendre à Niagara on the Lake, ville non loin de là qui, comme son nom l’indique, se situe au bord du Lac Ontario. À peine le temps de se stationner, de longer la rue principale qu’il se met à pleuvoir des cordes. Et comme la France n’est jamais bien loin, une deudeuche orange flashy est venue égayer ce paysage maussade. La pluie ne cessera finalement qu’aux abords de Montréal. Pour vous situez, comptez plus de 6 heures de route. Enfin bon ça a fait le bonheur de ces dames qui ont pu aller fouiner dans les outlets à défaut de flâner les pieds dans l’eau.




En fait, je pense que ce samedi fut la plus belle journée du séjour de nos amis qui n’ont pas été chanceux niveau température. Il faisait même meilleur en Lorraine, c’est dire ! Bref, il faut avouer qu’ils étaient en compagnie des deux meilleurs guides de la région alors ça aide. En espérant qu’ils aient apprécié leur voyage.



À l’heure où j’écris, ils sont de retour au Luxembourg mais ils nous ont envoyé un nouveau colis. Notre fiston a maintenant pris la relève à Montréal. Par contre, je ne suis pas sure que je partagerais ici nos futures soirées car elles promettent d’être hautes en couleur !


Bientôt j'espère vous raconter nos vacances... Où, quoi, comment... On ne le sait pas encore.